Eglise 3.0 - une fiction ?


Une communauté qui se rassemble de dimanche en dimanche en plain-air semble irréaliste, surtout en Belgique qui est un pays pluvieux, comme l'appelait les revenant du Congo dans les années 50. Le trajet en train d'Avers à Bruxelles était suffisant pour leurs enfants pour faire connaissance avec ce nouveau climat dont ils feront désormais partie. Cela pour dire, qu'en Belgique, comme ailleurs, on a besoin des églises pour faire Eglise. Alors, pour une Eglise 3.0 il faut d'abord les églises 3.0, c'est à dire les églises connectées. Pour rappel, WEB 2.0 est un ensemble des communications par internet et 3.0 est en plus un ensemble des objectes connectés. Donc, une église 3.0 sera équipé d'un récepteur WIFI grâce auquelle un réseaux d'utilisateur aura accès aux bâtiments et aux services pastoraux : ouverture/fermeture, sonneries des cloches, chauffage, informations, communications : audio, vidéo, avec les possibilités de parler, de dialoguer, de prier, se confesser. Cela impliquera une personne pour gérer les connections, une sorte de secrétaire des communications et les agents de pastorales disponibles pour les connections. Les diffusions des célébrations de baptêmes, de mariages, de l'eucharistie, des funérailles aux membres de familles dans l'impossibilité de se déplacer seront accessibles grâces aux équipes de la liturgie formées en audio-visuel, grâce aux équipes de communications : techniciens de sons et d'images, journalistes commentateurs.

Le suivie pastoral par les agents (prêtres, animatrices, animateurs formés à l'usage des outils du WEB dans la pastoral) sera aussi assurer sur les réseaux sociaux, sur les sites, par courriels.

Une fois l'église 3.0 en place : un bâtiment équipé et géré par une équipe formé, l'Eglise aura son nouveau lieu de rassemblement et se verra comme une communauté connectée : L'Eglise 3.0. 

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